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2024 Débordement bleu
Les toiles de cette série présente la montée des eaux. Dialogue qui souhaite mettre en évidence les dangers auxquels nous sommes confrontés et l’impératif d’agir.

Cri silencieux
Acrylique sur toile, 66'' X 51''
Une silhouette humaine noyée flotte entre deux eaux, suspendue au-dessus de maisons englouties. Des formes circulaires évoquant des bulles d'air remontent vers la surface. L'eau est représentée de façon abstraite par de longues bandes rectangulaires disposées verticalement, créant un effet de profondeur et de densité. Une masse importante d'oiseaux s’élève au-dessus de cette scène submergée. Dominée par un bleu-vert profond, la toile dégage une atmosphère à la fois dramatique et sereine, où le silence semble s’imposer malgré la violence sous-jacente.
Une silhouette humaine noyée flotte entre deux eaux, suspendue au-dessus de maisons englouties. Des formes circulaires évoquant des bulles d'air remontent vers la surface. L'eau est représentée de façon abstraite par de longues bandes rectangulaires disposées verticalement, créant un effet de profondeur et de densité. Une masse importante d'oiseaux s’élève au-dessus de cette scène submergée. Dominée par un bleu-vert profond, la toile dégage une atmosphère à la fois dramatique et sereine, où le silence semble s’imposer malgré la violence sous-jacente.

Dernier soupir
Acrylique sur toile, 42'' X 57''
Réalisée dans le prolongement de Cri silencieux, cette toile met l’accent sur la figure humaine, désormais au cœur de la composition. Le corps noyé semble suspendu dans un instant ultime, sa position instable traduisant la violence du basculement. Les maisons englouties apparaissent en transparence, reléguées à l’arrière-plan, profondes et lointaines. Le traitement abstrait, fait de formes mouvantes et disloquées, exprime un climat en transformation rapide et menaçante. L’eau, toujours présente, devient ici le vecteur d’un déséquilibre, d’une chute inexorable. Dernier soupir évoque la fin imminente d’un souffle humain, emporté par le dérèglement du monde.
Réalisée dans le prolongement de Cri silencieux, cette toile met l’accent sur la figure humaine, désormais au cœur de la composition. Le corps noyé semble suspendu dans un instant ultime, sa position instable traduisant la violence du basculement. Les maisons englouties apparaissent en transparence, reléguées à l’arrière-plan, profondes et lointaines. Le traitement abstrait, fait de formes mouvantes et disloquées, exprime un climat en transformation rapide et menaçante. L’eau, toujours présente, devient ici le vecteur d’un déséquilibre, d’une chute inexorable. Dernier soupir évoque la fin imminente d’un souffle humain, emporté par le dérèglement du monde.

Sous l'eau
Acrylique sur toile, 54'' X 34''
Cette œuvre plonge le spectateur dans un univers submergé. Un nageur évolue sous un ciel orangé où des édifices gravés rappellent une ville engloutie. Dans les profondeurs, des maisons translucides flottent, effacées par l’eau. Des bulles d’air montent vers la surface, témoignant d’un souffle fragile. Le courant, traduit abstraitement par des variations de couleurs et des caches, renforce l’idée d’un monde en mouvement, où la perte et la survie coexistent.
Cette œuvre plonge le spectateur dans un univers submergé. Un nageur évolue sous un ciel orangé où des édifices gravés rappellent une ville engloutie. Dans les profondeurs, des maisons translucides flottent, effacées par l’eau. Des bulles d’air montent vers la surface, témoignant d’un souffle fragile. Le courant, traduit abstraitement par des variations de couleurs et des caches, renforce l’idée d’un monde en mouvement, où la perte et la survie coexistent.

Miroir Fractal
acrylique sur toile, 49'' X 67''
Cette œuvre évoque, pour moi, l’idée d’une nature composée de motifs répétitifs et interconnectés, où chaque élément reflète et dépend des autres dans une structure infinie. Elle fait écho à la manière dont les écosystèmes se forment et se répliquent à toutes les échelles — du microscopique au macroscopique — créant un réseau complexe et harmonieux.
Elle suggère également que chaque geste humain a une portée plus large qu’il n’y paraît, comme une onde se propageant dans un miroir fractal : un équilibre écologique influencé par des effets parfois subtils, souvent imprévisibles.
Le titre, poétique, renvoie à cette idée d’interdépendance fragile, où chaque partie reflète l’ensemble, comme dans une suite infinie de miroirs en résonance. Cette réflexion rejoint également celle exprimée dans Assises englouties.
Cette œuvre évoque, pour moi, l’idée d’une nature composée de motifs répétitifs et interconnectés, où chaque élément reflète et dépend des autres dans une structure infinie. Elle fait écho à la manière dont les écosystèmes se forment et se répliquent à toutes les échelles — du microscopique au macroscopique — créant un réseau complexe et harmonieux.
Elle suggère également que chaque geste humain a une portée plus large qu’il n’y paraît, comme une onde se propageant dans un miroir fractal : un équilibre écologique influencé par des effets parfois subtils, souvent imprévisibles.
Le titre, poétique, renvoie à cette idée d’interdépendance fragile, où chaque partie reflète l’ensemble, comme dans une suite infinie de miroirs en résonance. Cette réflexion rejoint également celle exprimée dans Assises englouties.

Ballet marin
Acrylique sur toile, 57'' X 60''
Un corps humain noyé, la tête tournée vers les profondeurs, semble emporté dans une lente descente. À travers le flou aquatique, les rues d’une ville et des maisons submergées se dessinent, englouties sous l’abstraction mouvante de l’eau. Celle-ci est rendue par des formes fluides et vibrantes qui confèrent à la scène une sensation de dérive. Une lumière venue du ciel transperce les couches aquatiques jusqu’aux abîmes. Dominée par des tons bleu-vert, la toile est traversée de reflets roses dans l’eau, tandis qu’un ciel orange vif éclaire la scène. Une nuée d’oiseaux plane au-dessus, évoquant une présence d’espoir malgré la profondeur du drame.
Un corps humain noyé, la tête tournée vers les profondeurs, semble emporté dans une lente descente. À travers le flou aquatique, les rues d’une ville et des maisons submergées se dessinent, englouties sous l’abstraction mouvante de l’eau. Celle-ci est rendue par des formes fluides et vibrantes qui confèrent à la scène une sensation de dérive. Une lumière venue du ciel transperce les couches aquatiques jusqu’aux abîmes. Dominée par des tons bleu-vert, la toile est traversée de reflets roses dans l’eau, tandis qu’un ciel orange vif éclaire la scène. Une nuée d’oiseaux plane au-dessus, évoquant une présence d’espoir malgré la profondeur du drame.

Résilience translucide
Acrylique sur toile, 58'' X 40'',
Un géant translucide marche sous l’eau, incarnation de la puissance humaine face aux désastres qu’elle engendre. Sa tête immergée, remplie d’oiseaux rouges, symbolise l’espoir, mais aussi le poids des conséquences. Les maisons englouties rappellent les destructions causées par nos actes. Les cercles visibles, peut-être des bulles d’air, évoquent la fragilité de notre monde, fragile sous nos choix. Cette toile interroge notre responsabilité collective et l'impact de nos actions sur l'environnement.
Un géant translucide marche sous l’eau, incarnation de la puissance humaine face aux désastres qu’elle engendre. Sa tête immergée, remplie d’oiseaux rouges, symbolise l’espoir, mais aussi le poids des conséquences. Les maisons englouties rappellent les destructions causées par nos actes. Les cercles visibles, peut-être des bulles d’air, évoquent la fragilité de notre monde, fragile sous nos choix. Cette toile interroge notre responsabilité collective et l'impact de nos actions sur l'environnement.

Tourbillon
acrylique sur toile, 24'' X 36''
Cette toile évoque la force destructrice de l’eau. Un ruban jaune, réalisé avec des caches, figure un tourbillon emportant des maisons englouties. Les oiseaux rouges, gravés dans le ciel bleu, témoignent du drame. Entre chaos et mouvement, l’œuvre illustre l’impuissance humaine face aux éléments et la persistance d’une mémoire dans la tempête.
Cette toile évoque la force destructrice de l’eau. Un ruban jaune, réalisé avec des caches, figure un tourbillon emportant des maisons englouties. Les oiseaux rouges, gravés dans le ciel bleu, témoignent du drame. Entre chaos et mouvement, l’œuvre illustre l’impuissance humaine face aux éléments et la persistance d’une mémoire dans la tempête.

Assises englouties
Acrylique sur toile, 68'' X 42''
Œuvre précurseure de la série Débordement bleu, Assises englouties s’est naturellement intégrée à l’ensemble par la suite. Elle met en scène une figure blanche, presque spectrale, assise au bord de l’eau, figée dans une posture de réflexion devant l’improbable devenu réalité : la terre submergée, les maisons englouties.
Autour de ce personnage immobile, des sphères reliées les unes aux autres flottent à la surface — formes abstraites évoquant les molécules d’eau, source de toute vie, mais aussi vecteurs du bouleversement. L’eau ici n’est pas qu’un élément destructeur : elle devient matière de transformation, de renouveau, d’interrogation.
L’abstraction domine la composition, suggérant la complexité d’un monde à reconstruire. La fragilité de nos structures, matérielles et symboliques, s’impose. Cette toile porte en elle une question essentielle : comment repenser notre manière d’habiter la terre pour survivre à ce que nous avons provoqué ?
Œuvre précurseure de la série Débordement bleu, Assises englouties s’est naturellement intégrée à l’ensemble par la suite. Elle met en scène une figure blanche, presque spectrale, assise au bord de l’eau, figée dans une posture de réflexion devant l’improbable devenu réalité : la terre submergée, les maisons englouties.
Autour de ce personnage immobile, des sphères reliées les unes aux autres flottent à la surface — formes abstraites évoquant les molécules d’eau, source de toute vie, mais aussi vecteurs du bouleversement. L’eau ici n’est pas qu’un élément destructeur : elle devient matière de transformation, de renouveau, d’interrogation.
L’abstraction domine la composition, suggérant la complexité d’un monde à reconstruire. La fragilité de nos structures, matérielles et symboliques, s’impose. Cette toile porte en elle une question essentielle : comment repenser notre manière d’habiter la terre pour survivre à ce que nous avons provoqué ?

Inondation
Acrylique sur toile, 62'' X 42''
Cette œuvre est née d’un besoin urgent de traduire mon impuissance face aux catastrophes naturelles qui nous touchent désormais de près — dans nos quartiers, nos maisons, nos familles. La peinture devient alors un acte de survie, un moyen de reprendre souffle, de calmer l’angoisse, de transformer le drame en quelque chose de plus humain.
Là où Victor Hugo, dans Les Misérables, évoque l’inondation comme un événement sublime, j’ai choisi ici de représenter non pas la montée de l’épouvante, mais le silence qui suit — ce moment suspendu, chargé de résidu, où tout semble figé.
Dans Inondation, la figuration se fait discrète, presque effacée, au profit d’un champ visuel abstrait, saturé de bleus, d’oranges et d’ors mêlés. Un quadrillage délicat évoque le tracé d’un village vu du ciel, bientôt submergé.
Le bleu turquoise s’écoule en masses fluides, engloutissant les maisons dans une monochromie incertaine, rendant les structures instables, dissoutes dans l’eau. Des formes organiques, semblables à des bulles d’air, surgissent : certaines bleu nuit, d'autres blanches comme de l’écume, marquées de motifs géométriques et floraux. Elles dessinent des tourbillons désordonnés, vestiges du passage d’une énergie destructrice.
L’ensemble tisse une tension entre figuration et abstraction géométrique, soulignant la fragilité de nos constructions face à la force imprévisible des éléments.
Cette œuvre est née d’un besoin urgent de traduire mon impuissance face aux catastrophes naturelles qui nous touchent désormais de près — dans nos quartiers, nos maisons, nos familles. La peinture devient alors un acte de survie, un moyen de reprendre souffle, de calmer l’angoisse, de transformer le drame en quelque chose de plus humain.
Là où Victor Hugo, dans Les Misérables, évoque l’inondation comme un événement sublime, j’ai choisi ici de représenter non pas la montée de l’épouvante, mais le silence qui suit — ce moment suspendu, chargé de résidu, où tout semble figé.
Dans Inondation, la figuration se fait discrète, presque effacée, au profit d’un champ visuel abstrait, saturé de bleus, d’oranges et d’ors mêlés. Un quadrillage délicat évoque le tracé d’un village vu du ciel, bientôt submergé.
Le bleu turquoise s’écoule en masses fluides, engloutissant les maisons dans une monochromie incertaine, rendant les structures instables, dissoutes dans l’eau. Des formes organiques, semblables à des bulles d’air, surgissent : certaines bleu nuit, d'autres blanches comme de l’écume, marquées de motifs géométriques et floraux. Elles dessinent des tourbillons désordonnés, vestiges du passage d’une énergie destructrice.
L’ensemble tisse une tension entre figuration et abstraction géométrique, soulignant la fragilité de nos constructions face à la force imprévisible des éléments.
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